«Les femmes doivent crier : leur cri est un cri de vie. » C'est à ce puissant constat que l'historienne Micheline Dumont parvient à l'âge de quarante ans. Si l'on connaît Dumont pour son engagement dans le mouvement féministe québécois, on la découvre sous un autre jour dans De si longues racines, où elle retrace ses années de jeunesse. Quel était le quotidien de cette aînée d'une famille de six filles, passionnée par la lecture, l'écriture, le théâtre et le cinéma? À quel destin pouvait-elle aspirer dans le Québec des années 1930 et 1950?